Orion's Core
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Mes idées, mes divagations, mes lubies, mes rêveries... Et mes débordements.
 
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 Caelan « Aidrian » Neilson ❧ « I don't like my job, but well... At least I can eat »

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AuteurMessage
Llewella Scarmander

Llewella Scarmander


Messages : 15
Date d'inscription : 25/11/2015

Caelan « Aidrian » Neilson  ❧ « I don't like my job, but well... At least I can eat »  Empty
MessageSujet: Caelan « Aidrian » Neilson ❧ « I don't like my job, but well... At least I can eat »    Caelan « Aidrian » Neilson  ❧ « I don't like my job, but well... At least I can eat »  Icon_minitimeJeu 26 Nov - 0:31


  • Date de naissance : 21 février 1989
  • Lieu de naissance : Lakeville, Minnesota
  • Emploi : Prostitué
  • Statut marital : Célibataire
  • Orientation sexuelle : Homosexuel
  • Race : Humain
  • Avatar : Grant Gustin

  • Caractère >

    Timide, réservé, secret, invisible, et lâche, même. Ca, c'est que me disent la plupart des gens. Et au fond, je ne peux pas vraiment le démentir. Parce que je suis effectivement tout ça. Enfin, pour ce qui est de la lâcheté, je ne sais pas... Je n'ai jamais eu l'occasion de voir si je fais partie de la catégorie des héros qu'on ne soupçonnerait pas, ou des citoyens lambdas qui ferment les yeux et se contentent de subir en silence. Quoique, subir en silence... On va dire que c'est une habitude, chez moi. Je ne suis pas du genre à me plaindre quand quelque chose me tombe sur le coin du nez, au contraire. J'essaie de toujours rester positif, de voir le bon côté des choses, même si ce n'est pas tout les jours facile. C'est sûrement l'un de mes plus grands défauts, cette tendance que j'ai à ne vouloir voir que le meilleur en chacun. Eh, est-ce si grave que ça de vouloir croire la bonté humaine ?

    J'ai également la fâcheuse tendance à me laisser faire, à être assez naïf. Bien sûr, j'ai appris à me méfier et à être prudent (bien que je le sois déjà naturellement), avec le métier que je pratique, il faut bien.

  • Histoire >

    Je suis né le 21 février 1989, à l'aube. Mes parents avaient eu du mal à avoir un enfant, alors pensez bien que ma naissance les a enchantés ! Ils me nommèrent Caelan en l'honneur du grand-père de ma mère, l'un des nombreux émigrants irlandais qui vint tenter sa chance aux Etats Unis. Mon enfance fut heureuse à tout point de vue. J'étais choyé, chouchouté, un véritable petit roi. Tout le monde autour de moi n'arrêtait pas de me complimenter. « Qu'il est mignon, ce petit bout de chou ! Regardez ces joues bien roses ! » « Caelan est tellement adorable, ce que j'aimerais avoir un fils aussi calme et tranquille... » « Anna, ta patience a été largement récompensée, ton petit est un véritable don du Ciel. » Et bla bla bla... Ah non, il n'y a pas à dire, j'avais la belle vie à l'époque. Honnêtement, être le centre de l'attention ne me déplaisait pas, bien au contraire. Le petit garçon que j'étais trouvait ça infiniment gratifiant. Avec le recul, je ne peux pas m'empêcher de repenser à tout ça avec beaucoup de tristesse. Car les choses allaient radicalement changer, quelques années plus tard...

    En grandissant, je ne me suis pas vraiment ouvert aux autres. Je suis devenu un adolescent mal dans sa peau, encore plus timide et renfermé qu'avant. J'avais du mal à m'intégrer, il faut dire que je n'étais pas le stéréotype de ce qu'on appelle un garçon populaire. Assez fin, pas très musclé, avec des lunettes sur le nez et toujours trois ou quatre bouquins sous le bras, je faisais plutôt figure d'OVNI au milieu des quaterbacks et autres sportifs en tout genre. Les filles ne s'intéressaient pas vraiment à moi, enfin, hormis quand je pouvais les aider pour leurs devoirs ou leurs recherches, évidemment... Mais ça, je m'en fichais un peu, honnêtement, puisque je ne m'intéressais pas à elles non plus. Non, ce n'était pas sur la jolie cheerleader du lycée que se portaient mes rêveries, mais plutôt sur le président du club de photographie. Vous voyez le soucis ? D'autant plus difficile de s'intégrer quand on est un adolescent homosexuel qui a du mal à assumer l'entièreté de sa personne.
    Ceci dit, le fait d'être laissé à l'écart par mes camarades, je pouvais largement le supporter. A vrai dire, j'étais même content qu'on me laisse tranquille. Mais le jour où j'ai voulu dire la vérité à mes parents sur mon orientation sexuelle, eh bien... J'ai eu la sensation que soudainement, toute ma vie s'écroulait autour de moi. Dire que je pensais que ce n'était qu'un cliché, les coming out qui se passent si mal que le gamin se retrouve à la rue... Pourtant, c'est ce qui m'est arrivé. Oh, ne jetez pas tout de suite la pierre à mon père. Ce n'est pas lui qui eut la réaction la plus violente et agressive. C'est ma mère qui explosa, presque littéralement. Je ne l'avais jamais vue dans une telle colère. Elle a vociféré si fort que je suis quasiment sûr qu'on l'a entendue jusqu'à l'autre bout du pays. Ma mémoire a volontairement occulté la plus grande partie des noms d'oiseaux qu'elle m'envoyait à la figure, mais je me souviens encore très clairement de sa voix et de l'expression de son visage alors qu'elle me hurlait de déguerpir et de ne jamais revenir, qu'elle n'avait plus de fils et n'en avait jamais eu. Le temps de réunir quelques affaires, et je pris la fuite.

    Qu'est-ce que j'ai fait, après ça ? Eh bien... Je ne connaissais personne, ou tout du moins j'avais trop honte pour aller voir les rares amis que j'avais, alors j'ai tout bonnement quitté la ville. Par chance, je suis quelqu'un de prévoyant, et j'avais un bon paquet d'économies, ce qui me permit de voyager jusqu'à Chicago. Pourquoi là-bas ? Je ne sais pas trop. Mais pourquoi pas, de toute façon plus rien ne me retenait où que ce soit...
    Âgé de dix-sept ans, lâché dans la nature tout seul, sans aucun diplôme ni aucune qualification, je n'avais aucune idée de ce que je devais faire. D'autant plus que l'argent s'épuisait vite. Il me fallait une solution. Et la solution en question, c'est un homme d'une petite trentaine d'années rencontré dans un bar-restaurant qui me la souffla. Très franchement, la seule perspective de vendre mon corps me hérissait le poil et me dégoûtait. Et puis, je ne croyais pas que quiconque accepterait de payer pour... Enfin, pour que je serve de défouloir sexuel.
    Pourtant, n'ayant plus le moindre sou, je dus finalement me résoudre à en arriver là. Les premiers temps, je... Je ne pouvais même plus me regarder dans un miroir. J'avais tellement honte de moi et de ce que je faisais que j'avais l'impression que ça pouvait se lire sur mon visage. Je frôlais les murs, gardais les yeux rivés sur le sol, ne parlais que le strict minimum aux gens quand je sortais... J'essayais de disparaître, en gros. Néanmoins, il y avait tout de même un avantage à ça. Si au début je gagnais à peine de quoi vivre, l'argent devint rapidement plus abondant. Pour une raison qui m'échappait totalement, j'avais un certain succès dans le milieu... Le bouche à oreilles fit son oeuvre, et bientôt je gagnai bien ma vie. Je pris un petit appartement, au dernier étage d'un vieux quartier de Chicago, et pus m'installer confortablement. J'avais environ vingt ans, et depuis la première fois depuis trop longtemps à mon goût, je me sentais à nouveau bien et en sécurité. Même si mon "métier" ne me satisfaisait pas. D'ailleurs, par mesure de sécurité je ne reçois jamais les clients chez moi, toujours chez eux, exception faite des habitués, évidemment... Et je n'utilise pas mon véritable prénom, je me fais appeler Aidrian. C'est plus sûr pour moi, mais aussi pour la petite boule de poils que j'ai recueillie il y un an de ça. Un petit chien blanc tout frisé que j'ai trouvé dans la rue, un jour de pluie. Quand je l'ai regardé, j'ai eu l'impression de voir ce que j'aurais pu devenir moi-même, alors... Je l'ai ramené chez moi, et adopté. Et comme je n'ai aucune imagination pour nommer les animaux, j'ai décidé de lui donner le nom de Marty, en référence à l'un de mes films préférés.

    Comment est ma vie, depuis ? Eh bien, je me prostitue toujours pour vivre. Je n'aime pas ça davantage qu'hier ou il y a neuf ans, mais au fond ça paie bien et me permet d'avoir un train de vie assez confortable, donc bon... J'ai également pris du muscle, histoire de ressembler davantage à quelque chose, et essaie de me tenir loin des ennuis. En gros, voilà.
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